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Deutsch-französischer Neustart

Gruppenbild der Teilnehmer der Deutsch-Französischen Parlamentarischen Versammlung

In Paris trat heute erstmals nach der Neuwahl des Bundestags die Deutsch-Französische Parlamentarische Versammlung zusammen. Der Konstanzer Bundestagsabgeordnete Andreas Jung wurde dabei zum neuen deutschen Vorsitzenden des Vorstands gewählt. Brigitte Klinkert aus Colmar bleibt weiterhin Vorsitzende für die französische Seite. Als deutsch-französisches Tandem werden sie damit die aus 100 Abgeordneten aus Deutschem Bundestag und Assemblée nationale bestehende gemeinsame Versammlung leiten. Eine solche gemeinsame Parlamentsinstitution zweier Länder ist weltweit einzigartig. Die beiden Vorsitzenden erklärten: „Die deutsch-französische Freundschaft ist nicht nur Antwort auf unsere Vergangenheit, sie wird auch für die Zukunft dringend gebraucht: Wir müssen jetzt gemeinsam Europa stärken. Den Volksvertretungen kommt dabei eine herausragende Rolle zu. Gemeinsam werden wir Impulse für eine neue deutsch-französische Dynamik geben.“

 

Unter Sitzungsleitung der beiden Parlamentspräsidentinnen Julia Klöckner und Yaël Braun-Pivet und in einer Debatte mit Ministerin Katherina Reiche und Minister Marc Ferracci - beide für Energie in ihren Regierungen zuständig - befassten die Abgeordneten sich im Schwerpunkt mit der Stärkung der Energiesouveränität. Sie forderten mit großer Mehrheit die Vertiefung der deutsch-französischen und europäischen Zusammenarbeit im Energiebereich. Eine echte Europäische Energieunion müsse gemeinsam angestrebt werden. Wörtlich heißt es in dem Beschluss: „Dabei geht es nicht um gegenseitige Belehrungen oder gar eine Vereinheitlichung der Energiepolitiken in Europa. Die Gemeinsamkeiten wie auch die unterschiedlichen Ansätze in der deutschen und französischen Energiepolitik müssen respektiert und genutzt werden, um auf dem Fundament europäischer Solidarität alle Potentiale zusammenzuführen“. Gerade bei Wasserstoff, Geothermie und beim Ausbau gemeinsamer Infrastrukturen müsse die Zusammenarbeit gestärkt werden.

 

Zudem standen die Themen Künstliche Intelligenz und digitale Innovationen auf der Tagesordnung der Sitzung und es wurde ein Antrag angenommen, um die deutsch-französische Zusammenarbeit in diesem Bereich zu stärken. Die Abgeordneten sprachen sich dabei für die Schaffung eines deutsch-französischen Zentrums für digitale Innovationen aus. Dieses soll in der Grenzregion angesiedelt sein und sich der Entwicklung strategischer Technologien wie künstliche Intelligenz, souveräne Clouds, Quantentechnologien und Cybersicherheit widmen. Europa könne in diesem zukunftsweisenden Politikfeld nicht nur Zuschauer an der Seitenlinie sein, sondern müsse ihn aktiv gestalten und zum attraktiven Innovationsraum werden.

 

In einem weiteren Beschluss sprachen sich die Abgeordneten zudem für eine Weiterentwicklung der europäischen Kapitalmarkt-Union aus. Die beiden Regierungen sollten dies zu einer gemeinsamen Priorität in der Europäischen Union machen. Dabei geht es beispielsweise um eine Harmonisierung der Besteuerung von Kapitalerträgen, um Asymmetrien in der Investitionsattraktivität zu beseitigen und bürokratische Lasten bei grenzüberschreitenden Investitionen zu reduzieren.

 

Auch die Kontrollen an der deutsch-französischen Grenze und deren Auswirkungen auf die Grenzregion waren Thema der Beratungen. Hierzu wurden zwei Initiativen eingebracht und diskutiert. Angesichts der besonderen Bedeutung und Aktualität dieser Thematik hat die Deutsch-Französische Parlamentarische Versammlung beschlossen, hierzu die beiden zuständigen Innenminister anzuhören. Im Lichte dieser Debatte soll dann über die Positionierung abgestimmt werden.

 

Die beiden Vorsitzenden erklärten zur Sitzung in Paris: „Nach diesem Neustart in Paris werden wir die Arbeit nun kraftvoll fortsetzen. Als Parlamentarier verstehen wir uns als Schrittmacher und Impulsgeber der deutsch-französische Partnerschaft für Europa“.

  

Hintergrund: Die Deutsch-Französische Parlamentarische Versammlung (DFPV) wurde mit dem deutsch-französischen Parlamentsabkommen zwischen dem Deutschem Bundestag und Assemblée nationale im März 2019 ins Leben gerufen. Der DFPV gehören je 50 Mitglieder aus allen Fraktionen beider Parlamente an. Sie tagt mindestens zweimal im Jahr abwechselnd in Deutschland und Frankreich unter Leitung der Parlamentspräsidenten. Die Ko-Vorsitzenden des Vorstands sind Andreas Jung (CDU/CSU) und Brigitte Klinkert (EPR).

 


Französische Fassung: 

 

Relance de la coopération parlementaire franco-allemande : l’Assemblée parlementaire franco-allemande a siégé à Paris

 

La première réunion de l’Assemblée parlementaire franco-allemande depuis les élections législatives allemandes s’est tenue aujourd’hui à Paris. Le député de Constance, Andreas Jung, a été élu nouveau président du bureau côté allemand. Brigitte Klinkert, députée de Colmar, conserve la présidence pour la partie française. Ensemble, ils formeront le tandem chargé de diriger cette instance conjointe composée de 100 parlementaires issus du Bundestag et de l’Assemblée nationale. Une telle assemblée parlementaire commune entre deux pays est unique au monde.

 

Les deux présidents ont déclaré :

 

« L’amitié franco-allemande n’est pas seulement une réponse à notre histoire ; elle est plus que jamais nécessaire pour construire l’avenir. Nous devons aujourd’hui renforcer ensemble l’Europe. Les parlements ont un rôle majeur à jouer. Ensemble, nous voulons donner une nouvelle impulsion à la dynamique franco-allemande. »

 

Sous la présidence des deux présidentes de Parlement, Julia Klöckner et Yaël Braun-Pivet, les députés ont débattu, aux côtés des ministres Katherina Reiche et Marc Ferracci — tous deux en charge de l’énergie dans leurs gouvernements — de la souveraineté énergétique européenne. À une large majorité, ils ont appelé à un approfondissement de la coopération franco-allemande et européenne dans ce domaine.

 

Ils ont insisté sur la nécessité d’une véritable union européenne de l’énergie :

 

« Il ne s’agit pas de donner des leçons ou d’uniformiser les politiques énergétiques nationales, mais de respecter et de valoriser à la fois les convergences et les différences entre les approches allemande et française, pour rassembler toutes les forces sur le socle de la solidarité européenne. »

 

La coopération devra notamment être renforcée en matière d’hydrogène, de géothermie et de développement d’infrastructures communes.

 

Les parlementaires ont également abordé les enjeux liés à l’intelligence artificielle et à l’innovation numérique et ont adopté un texte pour approfondir la coopération franco-allemande en la matière.

 

Ils ont soutenu la création d’un centre franco-allemand pour l’innovation numérique, situé dans la région frontalière, dédié au développement de technologies stratégiques telles que l’intelligence artificielle, les clouds souverains, les technologies quantiques ou la cybersécurité.

L’Europe ne doit pas rester spectatrice dans ce domaine d’avenir : elle doit en devenir un acteur majeur et un espace attractif pour l’innovation.

 

Enfin, les députés ont adopté une résolution en faveur du renforcement de l’union des marchés de capitaux européens. Ils ont appelé les deux gouvernements à en faire une priorité commune dans l’Union européenne. Il s’agit notamment d’harmoniser la fiscalité sur les revenus du capital, de corriger les asymétries en matière d’attractivité des investissements et d’alléger les charges administratives pour les investissements transfrontaliers.

 

Les contrôles à la frontière franco-allemande et leurs répercussions sur les régions frontalières ont également été au cœur des discussions. Deux initiatives ont été présentées et débattues à ce sujet. Compte tenu de l’importance et de l’actualité de cette question, l’Assemblée parlementaire franco-allemande a décidé d’auditionner les deux ministres de l’Intérieur concernés. L’Assemblée se prononcera sur ce sujet à la lumière de ces échanges. 

 

Les deux présidents ont conclu :

 

« Ce nouveau départ à Paris marque le début d’une relance énergique de nos travaux. En tant que parlementaires, nous nous considérons comme des moteurs et des catalyseurs du partenariat franco-allemand au service de l’Europe. »

 

Contexte: L’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA) a été créée en mars 2019 à la suite du traité parlementaire entre le Bundestag allemand et l’Assemblée nationale. Elle réunit 50 députés de chaque Parlement, toutes tendances politiques confondues, et se réunit au moins deux fois par an, alternativement en France et en Allemagne, sous la présidence des présidents des deux chambres. Les présidents actuels du bureau sont Andreas Jung (CDU/CSU) et Brigitte Klinkert (EPR).